Psychothérapies / neurosciences
Les biopsychothérapies regroupent les thérapies qui s’efforcent de développer leurs liens avec la neurobiologie et les neurosciences, afin de mieux comprendre leurs mécanismes d’action, d’affiner leurs indications, et d’aller vers une optimisation de la prise en charge thérapeutique des patients. Elles font partie du champ de la médecine par les preuves.
Ces thérapies connaissent un développement continu et se diversifient actuellement dans l’intérêt de la santé mentale et physique des patients. Elles sont le sujet d’une recherche clinique et fondamentale féconde.
- Des références médicales et scientifiques se trouvent dans la page bibliographie de ce site.
L’EMDR en est une représentante bien connue, à côté d’autres thérapies émergentes.
Indications / patients
Leurs indications cliniques sont nombreuses, et recouvrent des problèmes fréquents, simples ou complexes, stress, dépression, problèmes de la vie courante, troubles psychologiques et certaines affections psychiatriques, divers troubles médicaux, avec manifestations psychosomatiques ou stress induit en particulier.
Pour le cas des psychotraumatismes, c’est à dire des chocs psychologiques, de plus en plus fréquents dans le monde actuel, il existe des recommandations officielles, comme celle de l’OMS, de l’INSERM, de la HAS en France, en faveur de l’utilisation de certaines biopsychothérapies comme l’EMDR.
On peut rattacher les biopsychothérapies aux thérapies brèves, le nombre de séances est réduit dans les cas simples.
Leur efficacité et leur rapidité peut s’envisager à la lumière de leurs modalités d’action neurobiologique. Elles connaissent certes des échecs comme tout traitement médical.
Leur acceptabilité par les patients est souvent excellente, les taux d’abandon en cours de thérapie restent faibles.
Formation / professionnels
Les professionnels de santé, professions réglementées par l’Etat, Docteurs en Médecine, Infirmières, Sages-femmes, à côté d’autre professionnels comme les Psychologues, peuvent actuellement se former efficacement à certaines de ces thérapies, en particulier à la Faculté de Médecine de Lyon.
Ce progrès devrait à terme faciliter notablement l’accès des patients à des professionnels de santé qualifiés.
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